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Qui suis-je

« Avant d'être le fondateur de Capoucapeps, je suis avant tout, un enseignant d'EPS, passionné par l'envie de transmettre. »

Je m'appelle Sonny Piwnica, jeune enseignant d'EPS et fondateur de Capoucapeps.

Mon objectif : participer et accompagner les étudiants vers la réussite au CAPEPS externe.

Quelques points clés

  • Enseignant d'EPS depuis 2018

  • Formé à l'Université de Rouen

  • Diplômé d'une Licence STAPS « Éducation et Motricité »

  • Diplômé d'un Master MEEF (mention assez bien)

  • Acquisition du concours du CAPEPS externe en 2018

  • Classement au concours 2018 : 190e (630 postes pour plus de 4000 candidats)

  • Deuxième de la promotion de Rouen

  • Spécialiste en athlétisme (course) - Niveau national

  • Mes notes au concours (pour les plus curieux)

    • Ecrit 1 : 11.5 (bandeau 3)

    • Ecrit 2 : 11/20 (bandeau 3)

    • Oral de leçon : 11/20 (bandeau 3)

    • Entretien de spécialité : 19/20 (bandeau 4)

    • Pratique de spécialité : 20/20

Ordinateur de bureau

La création de Capoucapeps, son commencement

Suite à l'acquisition du concours du CAPEPS externe, mon souhait a été d'aider et de soutenir les étudiants dans ce périple. La création de Capoucapeps fut alors une évidence. Je me souviens encore, la première page créée a été la section « Méthodologique » et le « Blog ». Je pense avoir dédié toutes mes vacances d'été à sa création.

Mais pourquoi avoir créé Capoucapeps ? Une envie profonde de partager mes expériences au CAPEPS s'éveillait : cette envie de transmettre, de partager mes conseils et mes astuces pour amener les étudiants vers la réussite du concours.

Par une connaissance des difficultés du concours, j'ai décidé de me lancer dans sa création. Venant d'un baccalauréat professionnel, la quantité de travail pour moi était... colossale. Pour m'en sortir, j'ai dû trouver des moyens et des outils pour faciliter mes révisions. C'est à travers Capoucapeps que je souhaite vous les faire partager.

Bon ok, ce n'est pas que de l'eau...

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Travailler sur l'ordinateur

Aujourd'hui, Capoucapeps, c'est...

Lorsque j'ai créé Capoucapeps, je ne pensais pas réussir à voir et rencontrer autant d'étudiants. A force de travail et d'abnégation dans mon travail, l'évolution a été incroyable.

Et c'est en grande partie grâce à vous si j'en suis arrivé là. Merci.

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Plus de 2600 étudiants formés

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Plus de 4000 visiteurs par mois

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Plus de 1400 abonnés

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Plus de 30 ebooks thématiques

Travailler sur l'ordinateur

Mes objectifs et mes ambitions avec vous

J'ai pour objectif et ambitions d'amener les candidats libres et les étudiants vers l'acquisition du CAPEPS externe, afin qu'ils puissent devenir enseignant d'EPS.

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La création de Capoucapeps en 2018 a éveillé en moi une envie profonde d'aider les étudiants au CAPEPS. Un nouveau tournant se dessine dans mon métier d'enseignant. De part mon expérience professionnelle et de mon expérience d'ancien capésien, j'ai décidé de regrouper un ensemble de contenus gratuits ainsi que des contenus payants.

J'ai l'ambition de continuer d'étoffer le site dans son contenu gratuit, mais également de vous apporter toujours plus de solutions à vos besoins dans votre formation.

Desert Road

D'un bac pro, 

au capeps...

Dans ces prochaines lignes, vous découvrirez toute mon aventure au CAPEPS externe : de mon arrivée en STAPS jusqu'à mon pied à terre sur Vichy et de l'obtention du graal !

 

Cette histoire raconte en détail les passages de ma vie qui m'ont conduit jusqu'au Master 2 et à l'acquisition du CAPEPS externe en 2018.

Cette page a pour but de vous raconter les moments phares du CAPEPS et les étapes à suivre, pour ceux et celles, qui souhaitent commencer cette expérience passionnante.

 

J'espère vous donner la motivation nécessaire à travers mes mots.

 

(Ce parcours raconte ma deuxième tentative au CAPEPS, parce que oui, comme tout bon capésien, rares sont ceux qui le décroche au premier coup.)

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D'un Bac Pro, jusqu'au CAPEPS

Un récit d'expérience atypique

Un début plus que difficile

 

Élève sportif mais pas très doué scolairement, j'ai beaucoup renié l'école, son système et les professeurs. Suite à des années de collège superficielles, j'ai décidé de m'orienter vers un baccalauréat professionnel pour que je puisse sortir de ce système avec un minimum de bagage. Des années tout aussi difficiles, car cette filière était choisie « par défaut », comme pour une majorité d'élèves qui s'engagent dans cette direction. Bref, autant vous dire qu'on ne faisait pas beaucoup de dissertations, d'oraux blancs ou de travaux méthodologiques...

Suite à ces années professionnelles, je décidai de m'inscrire à l'Université de Rouen dans la filière STAPS (mon esprit sportif ayant pris le dessus). Une décision importante qui m'a permis d'arriver là où je suis aujourd'hui.

L'entrée dans l'enseignement supérieur m'a mis une grosse claque. Des galères d'étudiants, mais multipliées par deux à cause de mes lacunes et de mon retard par rapport à un BAC S... En effet, je ne m'étais jamais posé cette question : le lycée professionnel prépare-t-il suffisamment à l'insertion en STAPS... ? Heureusement que ParcourSup n'existait pas. Enfin bref, des prises de notes, des révisions et des rattrapages. Je me suis accroché jusqu'au bout pour valider ma licence « Éducation et Motricité », et atteindre le Master 1 MEEF. L'entrée en Master MEEF était sous condition : il fallait passer un entretien pour espérer être accepté. Le destin a fait que mes futurs formateurs ont accepté. Ils n'y croyaient pas trop vu mon profil scolaire... Il fallait désormais acquérir le graal, le CAPEPS.

 

 

L'expérience des écrits

 

On m'a parlé de la méthodologie des écrits, j'ai répondu : « c'est quoi la méthodologie ? ». Bien perdu, le candidat quand même. Je n'avais jamais fait une dissertation, autant vous dire qu'une introduction ou une problématique étaient inconnues pour ma part. Je vous laisse imaginer la charge de travail, car que je partais réellement de zéro. J'ai alors bossé sur différents sites internet, construit ma méthodologie et mes connaissances à travers ce qu'on nous a appris en cours de TD, côtoyé la fameuse « BU », etc... Si j'y suis arrivé, vous le pouvez aussi, vous partez de beaucoup moins loin.

Je me rappelle encore du début de mes premiers écrits. Une véritable catastrophe : 4/20, 5/20, 6/20 et j'en passe. Impossible d’atteindre la moyenne jusqu'au deuxième semestre. À ce moment-là tu te dis : « Mais on fait comment pour avoir juste 10/20 ? ». J'ai continué à y croire, tenu le coup et foncé tête baissée.

Le jour J arriva, ce mois de mars qu'on attendait tous : l'épreuve des écrits. J’ai vérifié si j'avais bien tout dans ma trousse : encre noire, effaceur, stylo, blanco... tout était bon. Ramenez de quoi manger si vous passez le matin (barre céréale, compote...). Evitez les chips, on en met partout et ça fatigue le candidat à côté de vous (quoi que, ça peut être une stratégie...). Bref, le jury donne le sujet, tu attends et tu ouvres le dossier pour apercevoir enfin l’énoncé. Une montée d'adrénaline ! Et on attaque, organisation des brouillons, étapes méthodologiques, analyse du sujet, etc.

Après avoir terminé le premier (écrit 1), j'étais fatigué, le cerveau était « out » et tu te dis que, enfin, tu ne toucheras plus jamais à l'histoire de l'EPS et ne citeras plus jamais Travaillot, Vigarello, ou Saint-Martin (pour ne citer qu'eux). J'en ai profité pour évacuer par un entraînement, mais tu reviens vite à la réalité une fois rentré chez toi : « Demain, c'est le dernier, après terminé. ».

Tu rentres chez toi et tu relis tes fiches de révision et de définition pour le lendemain à l'écrit 2.

 

Le résultat des écrits

 

La pire et la meilleure expérience de ma vie. Tu te lèves le matin en sachant que les résultats des écrits ont lieu aujourd'hui et que ton avenir en dépend. Je rafraîchis Publinet quasiment toutes les minutes. Chaque publication sur les groupes CAPEPS de Facebook te provoque un début de crise cardiaque. Tu n’es plus dans ton état normal à vrai dire.

La publication des résultats est parue. À ce moment-là, tu entends les battements de ton cœur dans ta tête. Je regarde les résultats par académie en espérant qu'elle y soit (faut le faire quand même). Je balaye du regard pour espérer voir la première lettre de mon nom. Et oui, le « P » est inscrit. J'ai hésité à cliquer dessus quand même... Mais j'ai bien fait de le faire. Quel bonheur de voir son nom dans la liste des admis pour Vichy ! La pression retombe d'un coup. Malheureusement, quand tu aperçois que ton copain d’entraînement, à côté de toi, ne l'a pas eu, tu redescends sur terre...

 

Destination Vichy (voir la page pour plus d'informations)

 

Après avoir reçu les dates de convocation par courrier, je réserve rapidement le logement et trouve un moyen de transport. Vous recevrez vos convocations 2 à 3 semaines, normalement, après les résultats des écrits sur Publinet. J'étais parmi la 3e session (big-up à vous si vous vous reconnaissez dans ces textes).

Pour le logement, j'ai pris avec ma copine, un mobile-home dans un camping qui s'appelle « Les Acacias » : pièce de vie sympa, petite cuisine équipée, piscine extérieure, etc. J'ai voulu réunir un maximum de conditions pour parfaire cette dernière étape du concours. Rien de mieux qu'une tête dans l'eau après les oraux ou les pratiques... De plus, le camping est à proximité du Lidl, assez rapide pour faire les courses (Mmmmmmh le pain aux noix).

Pour le transport, j'ai pris ma voiture. En effet, ça nous a permis de nous déplacer rapidement sur les lieux de pratique et sur les épreuves orales, sans avoir à réfléchir à comment s'y rendre et pour anticiper tout retard. Toutes ces pensées futiles et négatives doivent être éliminées. C'est du stress et de la fatigue en plus que vous vous rajoutez.

Arrivé à l'heure de convocation, je rentre dans le CREPS de Vichy. J'attends l'heure de la réunion de présentation. À l'appel de la prochaine vague, je passes en file indienne pour récupérer ma fiche de route. Petit moment d'angoisse pour savoir sur quelle pratique physique je vais tomber. J'ai été soulagé je l'avoue lorsque j'ai vu que la course d'orientation avait sauté...

Les épreuves orales

 

Une expérience marquante. Je me rappelle mon premier jour d'épreuve : rendez-vous à 13 h 30 pour commencer par l'oral de leçon (oral 1). J'attendais impatiemment devant l'entrée. Une fois à l'intérieur de la salle (une toute petite salle), je m'assoie au numéro indiqué et associé à mon nom. Je commence à poser ma trousse sur la table et... c'est tout. De toute façon, il n'y avait pas la place pour poser autre chose. Une tablette était également attachée à cette petite table.

L'épreuve débute, je lance la vidéo sur la tablette, je rédige un brouillon, deux brouillons, trois brouillons et là... plus de place sur la table, sans oublier que la tablette qui prend TROP de place. Il n'y a vraiment pas d'espace, c'était genre une table des années « collège » où tu pouvais à peine sortir deux feuilles pour écrire. À cette époque, ça passait, mais là non. J'ai regardé autour de moi et des candidats mettaient leurs feuilles et leur trousse par terre par manque de place. Une galère et du temps de perdu. C'est là que l'organisation de vos brouillons est indispensable.

  • Conseils :

    • Entraînez-vous à organiser vos brouillons

    • Chaque brouillon correspond à une étape essentielle de la méthodologie

 

Les pratiques physiques et de spécialité

 

Personnellement, les pratiques sont un moment de détente si tu es bien préparé. Ça te sort des configurations des oraux qui sont assez anxiogènes. J'avais choisi gymnastique (sol), course d'orientation, et boxe française. La course d'orientation avait sauté (ouf...).

La gymnastique, c'est quand même angoissant. Tu passes devant pas mal de candidats et environ 6 jurys. Ils te laissent 30 minutes d'échauffement, puis, chacun à leur tour, les candidats présentent leur enchaînement. Il faut l'avoir bien répété.

Pour la boxe française, je me suis fait... hum. Je n'exposerai pas la suite des événements (ce quelqu'un se reconnaîtra).

La pratique de spécialité athlétisme (pentabond et 120m haies) fut ma dernière épreuve à Vichy. Ça fait du bien de finir sur ce qu'on sait faire de mieux. On a commencé par le pentabond, puis par le 120m haies. Bonne ambiance, beau temps, etc. De quoi faire de bonnes performances pour cette dernière journée à Vichy.

Pour le pentabond, vous avez le choix entre plusieurs planches : 9m / 11m / 13m / 15m / 17m... et un échauffement de 30 minutes. J'ai préféré assurer le premier saut en évitant de mordre le premier essai pour au minimum valider une performance. J'ai ensuite envoyé tout ce que j'avais ! Une performance à 18m64, pas trop mal...

Puis, vient le 120m haies où j'ai pulvérisé mon record personnel avec du vent légèrement de face : 14''80. En calculant les performances, ça me fait un bon 20/20 en pratique, plutôt content de moi !

 

En revoir Vichy

 

La dernière épreuve terminée, vous avez le choix : soit partir en fuyant vite cette ville qui vous a porté la poisse durant votre périple, ou boire un verre détente au Tahiti Plage et rencontrer d'autres candidats qui racontent leur mésaventure aux pratiques ou aux oraux. Personnellement, j'ai quand même pris un petit verre et bien rigolé.

Les derniers résultats, l'ascenseur émotionnel

 

On rentre chez soi et on attend désormais les résultats. La tension monte chaque jour. Le jour J tant attendu se fait sentir : j'actualise, je ré-actualise encore et encore... Des messages apparaissent sur les groupes Facebook, encore des crises cardiaques à chaque publication. Bref, les résultats sont en ligne.

 

Je regarde donc dans mon académie, et là... je n'aperçois pas la lettre « P ». Je me suis dit : « Put..., encore un échec, j'arrête le CAPEPS, c'est trop compliqué pour moi. ». N'y croyant toujours pas, j'actualise sans cesse Publinet. Mais rien ne change... Une déception totale.

 

Mais là, une nouvelle vient rallumer mes espoirs. Plusieurs candidats aperçoivent que le nombre d'admis ne correspondait pas au nombre de postes offerts. Il n'y avait que 334 admis alors qu'il y avait 630 postes pour la session 2018. Je retourne voir la liste. Étonné, j'aperçois que sur la France entière, les résultats s'arrêtaient à la moitié de l'alphabet (jusqu'à L je crois). Au fur à et mesure, le reste de l'alphabet se remplissait dans l'ordre. J'attendais d'apercevoir le « P » dans la liste.

La lettre « P » apparaît, j'ose à peine regarder mon écran, et... VICTOIRE. J'aperçois enfin mon nom dans la liste. Je suis admis au CAPEPS externe. Je n’y croyais tellement pas. Toute la pression est redescendue. Une joie encore plus immense m'envahit lorsque j'aperçois mon classement : 190ème . Deuxième de ma promotion de Rouen. Un très bon classement.

 

Toutefois, les émotions ne s'arrêtent pas là. Une fois la liste entière publiée, la liste est supprimée. Oui, plus rien. Les résultats sont remis à jour. Mais plus de peur que de mal, mon nom se retrouve dans la liste avec le même classement. Ce bug informatique a quand même coûté cher à certains, à ce qu'il paraît. Certains se voyaient dans la liste au premier affichage, puis n'apparaissaient plus suite à la mise à jour. Je ne m'imagine même pas à leur place... En espérant qu'ils se reverront bientôt dans cette liste.

 

 

Une expérience à vivre

 

Le concours du CAPEPS est une expérience à vivre. On passe par toutes les émotions : angoisse, joie, tristesse, peur. Ces émotions forgent la personne que l'on souhaite devenir.

Il ne faut pas abandonner au premier, ni au deuxième échec. J'ai échoué à la première tentative aux oraux mais je n'ai rien lâché. Il faut persévérer et se dire que chaque connaissance accumulée devient une véritable force pour notre futur métier. On se construit à travers nos échecs et on apprend à s'en servir pour rebondir plus loin et décrocher ce que l'on souhaite.

 

« Nous sommes tous esclaves de quelques chose » Kenny Ackerman (850) (à ne pas citer au concours)

 

Force à vous et ne lâchez jamais rien, pour ne rien regretter.

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